(* Note aux employeuses et employeurs de la C.-B. : apprenez comment recevoir une subvention de 100 % pour les étudiantes et étudiants de l’AIT numérique à la fin de ce profil).
Sans COVID-19, la compagnie de danse SQx, basée à West Kootenay, continuerait à faire ce qu’elle fait depuis 2012 : sillonner l’Ouest canadien avec une troupe d’artistes divers, en présentant des spectacles de danse en direct qui encouragent la parenté, la collaboration et le travail d’équipe.
« Notre travail vise les populations vulnérables », explique Carmen Moreira, directrice exécutive et chorégraphe de l’association sans but lucratif.
Cela signifie que les 15 artistes de SQx, tout comme les publics auxquels ils s’adressent, sont composés de personnes issues de populations vulnérables : Autochtones, racialisées/racialisés, communautés rurales et éloignées, personnes handicapées, LGBTQIA2S+ et nouvelles arrivantes et nouveaux arrivants au Canada.
Mais il y a deux ans, lorsque la pandémie a mis fin aux événements publics, la SQx a dû trouver une solution. La réponse évidente était de créer des spectacles et des programmes virtuels. Pour cela, la SQx avait besoin d’un nouvel ensemble de compétences, elle s’est donc tournée vers l’AIT numérique du CTIC.
« Nous avons maintenant deux étudiantes par le biais du programme AIT. Kéïta [Fournier-Pelletier] est une artiste métisse franco-manitobaine queer de Winnipeg. L’autre étudiante est Sydney [Ewert] qui vient d’une petite ville de la Nouvelle-Écosse et étudie actuellement la danse à l’Université York de Toronto », explique Carmen.
Sydney Ewert
Le travail technique que Kéïta et Sydney effectuent pour SQx comprend l’élaboration de matériel de promotion et de marketing, de blogues et d’instantanés de l’impact de la vision, d’outils d’évaluation en ligne et d’enquêtes en ligne; l’utilisation de Zoom pour collaborer avec d’autres artistes à l’élaboration de chorégraphies pour de nouvelles performances numériques; la création d’une nouvelle plateforme numérique de performance et d’enseignement de la danse; et la création de nouvelles bases de données pour identifier et aligner les communautés de participantes et de participants vulnérables avec les inscriptions en ligne.
Le financement de l’AIT du CTIC permet à SQx de fournir tout le travail que Kéïta peut prendre tout en poursuivant ses études. L’AIT a permis également à SQx de planifier le maintien de Kéïta à la fin de ses études.
« Ce que j’aime dans le financement de l’AIT numérique du CTIC, par rapport à d’autres bailleuses et bailleurs de fonds, c’est qu’il y a moins de paperasse et que la flexibilité est réaliste », dit Carmen.
Par exemple, Sydney a parfois une lourde charge scolaire et ne peut travailler que quelques heures pour SQx. D’autres fois, comme pendant les vacances, elle a plus de temps pour travailler. L’AIT numérique peut s’adapter à cette situation.
Kéïta, par contre, a encore quelques années d’études devant elle, et SQx devra potentiellement renouveler son contrat plusieurs fois. Encore une fois, ce n’est pas un problème avec l’AIT numérique du CTIC.
Indépendamment de la pandémie, Carmen reconnaît que les performances en ligne sont probablement là pour rester, donc en 2022, SQx travaillera vers un modèle hybride de livraison de performances en direct et en ligne.
Un modèle hybride offre également la possibilité d’alléger l’empreinte écologique de la compagnie de danse. Avant l’arrivée de la COVID-19, personne à la SQx n’hésitait à s’entasser dans les trois énormes Toyota Sequoias de la compagnie pour se rendre à Yellowknife, traverser les Prairies jusqu’au Manitoba ou se rendre à Vancouver pour présenter la danse. Mais cela représentait environ 50 000 km par an pour chaque VUS, ce qui n’était pas vraiment idéal du point de vue des émissions de carbone.
« Nous voulons aligner notre organisation sur les objectifs de durabilité et d’écologie du Canada, mais nous voulons aussi fournir aux communautés une expérience artistique excellente, significative et transformatrice », explique Carmen. « Nous sensibilisons donc notre public au fait que les spectacles en ligne peuvent avoir de la qualité et de la valeur », ajoute-t-elle.
La réalité crue est que la prolifération de l’art en ligne pendant les fermetures de la COVID-19 a conduit à des présentations plutôt mauvaises! La qualité est primordiale pour Carmen. Les performances en ligne et la programmation inclusive de SQx doivent conserver la même expérience unique et puissante que ses performances en direct pour perturber la discrimination, l’intolérance, le racisme et la haine.
C’est aussi la raison pour laquelle SQx travaille avec des compositrices et compositeurs de haut niveau comme Miles Jones (de l’émission Kim’s Convenience sur CBC) et Anushka Chkheidze de Tbilissi en République de Géorgie.
L’important mandat de la SQx porte ses fruits depuis près d’une décennie. Sa transformation numérique progresse également à grands pas. Depuis novembre 2020 seulement, son programme d’inclusion active de trois ans focalisé sur les jeunes et créé pour perturber la discrimination, l’intolérance, la haine et le racisme comme méthode de sensibilisation à la diversité culturelle du Canada et aux problèmes qui empêchent les populations sous-représentées de participer pleinement à la société, a déjà touché plus de 10 000 jeunes!
« Je ne voulais pas seulement de l’art pour l’art », dit Carmen à propos de sa motivation pour commencer SQx. « Je voulais améliorer nos communautés et approfondir le tissu social de notre société à travers les arts et la culture », conclut-elle.
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Découvrez la bande-annonce (en anglais) d’une nouvelle performance numérique de la SQx Dance Company.
Le site Web de l’AIT numérique du CTIC est ici.
NOTE IMPORTANTE
Les employeuses inscrites et les employeurs inscrits et en activité en Colombie-Britannique peuvent être admissibles à recevoir la subvention salariale standard de l’AIT numérique de 75 %, jusqu’à concurrence de 7 500 $, ainsi qu’une subvention salariale supplémentaire de 25 %, jusqu’à concurrence de 2 500 $. Grâce au partenariat de l’AIT numérique du CTIC avec l’Innovator Skills Initiative, les subventions salariales combinées offertes aux employeuses approuvées et aux employeurs approuvés de la Colombie-Britannique couvrent 100 % du salaire de l’étudiante ou de l’étudiant, jusqu’à un maximum de 10 000 $. Voir les détails ici.