Ottawa, le 19 septembre 2023 - Le Programme de stages pratiques pour étudiants (PSPE) du gouvernement fédéral offre de solides avantages économiques directs et indirects, dépassant l’investissement des contribuables canadiens dans le programme. C’est ce que souligne une nouvelle recherche réalisée par le CTIC en partenariat avec Magnet, et avec le soutien d’une coalition de partenaires comprenant ECO Canada, la Ontario Chamber of Commerce, le Excellence in Manufacturing Consortium (EMC), Ressources humaines, industrie électrique Canada (RHIEC) BioTalent, et TECHNATION.
Le PSPE est un programme d’apprentissage intégré au travail (AIT) utilisé dans le monde entier pour le développement de la main-d’œuvre. Il a été démontré que l’AIT est associé à de meilleures notes pour les étudiants de niveau postsecondaire, à une meilleure préparation à la réussite professionnelle et à une meilleure adaptabilité une fois sur le lieu de travail.
Le rapport publié aujourd’hui, intitulé L’impact de l’apprentissage intégré travail en matière de réussite des étudiants et de l’économie canadienne : une évaluation du Programme de stages pratiques pour étudiants, évalue le programme par le biais de quatre enquêtes menées auprès des étudiants et des employeurs du PSPE, ainsi que d’enquêtes de contrôle menées auprès d’étudiants et d’employeurs ayant participé à d’autres programmes d’AIT et de ceux n’ayant pas participé du tout à un programme d’AIT. Dans l’ensemble, la recherche montre clairement que le PSPE répond à un besoin essentiel et produit des résultats positifs pour l’économie et le marché du travail du Canada.
Voici les principaux points à retenir :
- Dans l’année financière 2022-2023, 8 311 employeurs et 20 254 étudiants ont participé au PSPE;
- Chaque étudiant crée 401 $ de valeur supplémentaire pour les employeurs par mois; cela équivaut à 3,33 millions de dollars par mois ou 13,33 millions de dollars par période de stage depuis avril 2022;
- Les étudiants gagnent 1 038 $ de plus par mois dans le PSPE par rapport à la meilleure alternative disponible; cela équivaut à 21,02 millions de dollars par mois ou 84,09 millions de dollars par période de stage depuis avril 2022.
Le rapport a révélé que seul un quart (24 %) des employeurs du PSPE auraient quand même embauché leurs étudiants s’ils n’avaient pas reçu de subvention pour défrayer le coût de leurs salaires; cela suggère que le PSPE joue un rôle essentiel non seulement en fournissant aux étudiants des expériences professionnelles significatives, mais aussi en garantissant qu’ils sont rémunérés pour leur travail.
Pour les employeurs, les résultats positifs les plus appréciés du PSPE ont été la satisfaction des besoins en main-d’œuvre à court terme et l’évaluation des étudiants en vue d’un futur emploi à long terme; en fait, près de la moitié des employeurs qui ont embauché un étudiant dans le cadre du PSPE l’ont embauché à temps plein après l’obtention de son diplôme. Pour les étudiants, au-delà de l’avantage financier, le PSPE a joué un rôle important dans le développement de leurs réseaux, l’amélioration de leurs « compétences non techniques », le renforcement de leur confiance en eux et l’amélioration de leur compréhension des besoins réels du marché du travail.
« L’apprentissage intégré au travail permet aux étudiants d’acquérir les compétences nécessaires à l’économie d’aujourd’hui et de demain. Combler la lacune sur le plan des compétences entre l’apprentissage académique et les besoins de l’industrie offre des parcours vers l’emploi plus solides tout en aidant les entreprises à croître et à être compétitives dans un contexte mondial, un élément important pour soutenir les aspirations économiques du Canada dans les années à venir », précise Namir Anani, président-directeur général du CTIC.
« Magnet est fière d’avoir contribué à créer des milliers de possibilités enrichissantes d’apprentissage intégré au travail pour les étudiants par le biais du Programme de stages pratiques pour étudiants, en particulier dans les conditions économiques difficiles résultant de la pandémie de COVID-19. Les jeunes sont appelés à jouer un rôle essentiel dans la composition et la création de la future main-d’œuvre du Canada, en apportant le changement et l’innovation indispensables dans les années à venir. Il est impératif pour l’économie du Canada de continuer à fournir un soutien ciblé qui aide les jeunes à évoluer et à se développer pour devenir des membres à part entière de notre marché du travail. » - Mark Patterson, directeur général, Magnet.
À propos du CTIC
Le Conseil des technologies de l’information et des communications (CTIC) est un centre d’expertise national neutre et sans but lucratif dont la mission est de renforcer l’avantage numérique du Canada dans l’économie mondiale. Depuis plus de 30 ans, avec une équipe de 110 spécialistes, nous fournissons des recherches tournées vers l’avenir, des conseils stratégiques pratiques et des solutions de renforcement des capacités pour les particuliers et les entreprises. Notre objectif est de faire en sorte que la technologie soit utilisée pour stimuler la croissance économique et l’innovation et que la main-d’œuvre canadienne demeure compétitive à l’échelle mondiale.
À propos de Magnet
Magnet est le seul système de main-d’œuvre de la communauté numérique au Canada. Initiative de la Toronto Metropolitan University, Magnet occupe fièrement une position unique dans le paysage du marché du travail au Canada. En tirant parti de la technologie pour habiliter la main-d’œuvre future, nous excellons dans la production de perspectives au niveau du système et dans l’animation de discussions pertinentes. Grâce à nos efforts de collaboration, nous encourageons l’innovation locale et fournissons des solutions sur mesure qui répondent aux priorités politiques dans le paysage dynamique du marché du travail canadien.
Pour organiser une interview sur cette étude ou pour toute autre demande des médias, veuillez contacter Myra Carney à l’adresse @email ou au 613-237-8551, poste 774.
Cette étude a été financée en partie par le Programme de stages pratiques pour étudiants du gouvernement du Canada.
Une copie de l’étude peut être consultée ici.
Un communiqué de presse en anglais sur ce rapport est disponible ici.